Le vinyle (ou Prélart) est souvent un choix économique pour une couverture de plancher. On a toujours en tête les revêtements en vinyle des années 1950, surtout ceux qui ont mal vieilli, mais sa composition, ses propriétés et les décors proposés ont beaucoup évolués. Aujourd’hui, il est parfois difficile de distinguer de loin un plancher en vinyle d’un revêtement en céramique ou stratifié tant l’illusion est grande.
Les avantages d’un plancher en vinyle
Chaud et confortable, le vinyle convient généralement à toutes les pièces de la maison, y compris le sous-sol. Il se trouve presque partout à un coût raisonnable : dès 2 $ ou 3 $ le pied carré (ou 12 $ la verge carrée en rouleau de 12 pouces de large). Les teintes et dessins sont proposés dans un très large choix. Il se manipule facilement.
Vite posé, sans séchage, on trouve désormais des couvre-planchers en vinyle à joints autocollants ou à joints à clic. Il s’invite dans toutes les pièces de la maison grâce à des facultés de mimétisme étonnantes : imitation plancher stratifié dans le salon, imitation céramique au sous-sol, imitation bois-franc à la cuisine ou imitation marbre dans la chambre à coucher, vous pouvez aisément varier les ambiances.
L’entretien d’un plancher en vinyle est aisé car il suffira généralement d’eau et de savon pour le nettoyer. Résistant à l’eau il convient aussi pour les pièces humides comme la salle de bain.
Les problèmes avec un plancher en vinyle
Vulnérable aux rayures, le vinyle craint le mouvement des chaises et des meubles. Évitez aussi le contact avec le caoutchouc (au dos des tapis par exemple) qui peut le tacher.
Le principal problème sanitaire du vinyle est qu’il contient parfois des phtalates toxiques qui peuvent pénétrer par la peau, notamment chez les jeunes enfants qui sont en contact direct. De nombreux fabricants proposent ainsi des vinyles sans phtalates mais d’autres études ont montré que des vinyles recyclés peuvent contenir des métaux lourds et même des PCB.
D’autre part, il n’est pas recommandé d’exposer le vinyle aux rayons UV directs. Pour ces raisons, ont commencé à apparaître des vinyles plus écologiques qui tardent pourtant à s’imposer sur le marché face aux grands groupes industriels.
Le Marmoléum comme plancher en vinyle
Ne dites plus linoléum (ou lino) mais Marmoléum. Depuis quelques années des fabricants proposent en effet un linoléum fabriqué à partir de matières naturelles, comme par exemple de la toile de jute et de l’huile de lin.
Le Marmoléum se présente soit en carreaux soit en rouleaux à coller. Il existe aussi en version sans collage, à emboîter. Il est particulièrement indiqué pour la cuisine, la salle familiale et les aires communes.
Ses avantages sont plus nombreux qu’un vinyle classique :
- écologique (pas de COV chimique et certifié ISO 14001)
- durable
- facile d’entretien
- flexible (souple)
- ignifuge
- hygiénique
- antimicrobien et antistatique (repousse la poussière et la saleté)
- se pose sans colle
Il présente toutefois quelques inconvénients :
- en feuilles, il est délicat à installer
- les joints doivent être scellés pour prévenir l’infiltration de liquides et de bactéries
- vulnérable à l’humidité, il est conseillé de poser une membrane de polyéthylène en-dessous
- il doit être posé sur une surface impeccable, sinon toutes les inégalités (fentes, vis, etc.) du plancher paraîtront à travers le matériau
Son coût en rouleau, varie entre 2 $ et 5 $ le pied carré. On en trouve en carreaux à partir de 5 $ et il en coûtera environ 0,50 $ à 1 $ le pied carré pour l’installation de carreaux et 14 $ la verge carrée en rouleau, en plus du scellant.